Incursion chez Mediapart: « Contrôles migratoires: le Canada trouve inspiration en Europe »

Au mois d’octobre, le gouvernement canadien a déposé un projet de loi durcissant l’arsenal juridique fédéral en matière de lutte contre les passeurs et les migrants clandestins. Un texte âprement dénoncé par le Conseil canadien pour les réfugiés. L’organisation de défense des droits et de protection des réfugiés assure qu’en cas d’adoption de la loi C-49, le Canada ne pourrait tout simplement plus faire valoir son «autorité morale»

Immigration, la suite : le maudit français en mal de (bon) vin rouge pas cher

Pinard et camembert. Cuisine et dépendance. Immigrer, écrivais-je dans un précédent billet, c’est laisser une part de soi dans son pays d’origine et poursuivre l’aventure en remisant quelques menus souvenirs sans importance dans un recoin de sa mémoire. Et puis, il y a ces choses pour lesquelles transiger est tout simplement inimaginable. Le vin et le fromage sont de ceux-là, qui me renvoient à ma condition de satané français. A tout le moins à sa caricature…

Pourquoi ne pas reprendre des études au Canada ?

L’idée n’est pas saugrenue. La coopération universitaire entre la France et le Canada se porte apparemment bien. Entre la France et le Québec idem. Les programmes couplés des labos de recherche, les universités qui multiplient les partenariats, les étudiants qui débarquent en nombre, les gros groupes industriels français qui financent la R&D… La coopération universitaire, c’est le thème du dossier de la semaine sur Pontransat.

Immigration: nostalgie, deuil et liniment oléocalcaire

En immigrant, on laisse forcément beaucoup derrière soi. Famille, amis, relations professionnelles, objets, paysages, odeurs, émotions, habitudes. Autrement dit (comme disent les psys): souvenirs sensoriels, tradition familiale et communauté culturelle. Il faut donc, d’une certaine manière, se reconstruire en arrivant dans son nouveau pays, chacun en fonction de sa propre histoire.

« Oh my gueude ! »… de l’intégration par la langue ?

Au Québec, la VF est VO, rien de nouveau. Les Québécois parlent-ils français ? Les Français parlent-ils québécois ? Les enfants, eux, se moquent des nuances et s’en mettent plein la panse, s’imprègnent des expressions locales en tout simplicité et les reproduisent avec gourmandise. Les fins de phrases s’envolent, les intonations détonnent. Vivement que la petite dernière apprenne à parler…