Les garderies au Canada… un casse-tête, vraiment ?

Suite de mes aventures sur le site Pontransat avec un sujet consacré cette semaine aux systèmes de garderies pour la petite enfance au Canada. Une galère comme en France ? Oui, d’une certaine manière. Au Québec, il existe un réseau de places à 7$ (autour de 5,30 euros) la journée unique en son genre et… des listes d’attente interminables pour en bénéficier.

Bon, un petit extrait pour celles et ceux que le sujet intéresserait…

En matière de services à la petite enfance avant la maternelle, le Québec fait pourtant figure de précurseur au Canada. Avec son système de tarification dit « à contribution réduite » mis en place en 1997, la province francophone dispose d’un outil sans équivalent : 210 000 places d’accueil subventionnées à hauteur de 82% par le gouvernement en 2010. Soit un coût de revient pour les parents de seulement 7$ par jour de garde (le coût journalier était de 5$ à l’origine). Dans le reste du Canada, la situation diffère d’une province ou d’un territoire à l’autre, comme elle peut également être fonction de la pression démographique ou du nombre de femmes disposant d’un travail rémunéré.

En 2004, le gouvernement fédéral avait annoncé qu’il colla- borerait avec les provinces et les territoires afin de mettre en place un système national d’apprentissage et de garde des jeunes enfants basé, sur quatre grands principes: la qualité, l’universalité, l’accessibilité et le développement (QUAD). Les négociations à l’époque, n’ont pas permis d’entériner un accord multilatéral, mais des ententes bipartites – Etat fédéral avec telle ou telle province – ont permis de mettre en œuvre les engagements de 2004. L’arrivée des conservateurs au pouvoir en 2006, a provoqué une remise en cause systématique de tous les arrangements précédents.

La suite, c’est par là