Où il est question de Rob Ford, des chapoiseaux et de quelques considérations essentielles
Rob Ford est le maire de Toronto. Il boit comme un trou, fume du crack avec des dealers, du pot autant qu’il est possible d’en fumer (c’est lui qui le dit) et raconte autant de bobards qu’il est possible d’en raconter. Mais il est le maire de Toronto et entend bien le rester. L’impétrant dirige donc la 1ère ville du Canada (même si je ne suis pas certain qu’il se maintienne en poste encore très longtemps).
Denis Coderre, lui, est maire de Montréal, la métropole québécoise. Il a été élu dimanche dernier. Sur sa bouille. Pas sur son programme. Comme le rappelait Simon Jodoin, dans Voir, « Denis Coderre est son propre contenu ». Vide de tout sauf de lui-même. Apparemment, cela suffit pour prendre les rênes de la 2e ville canadienne. Ville dont il est par ailleurs le 4e maire cette année! Oups.
De l’autre côté de la frontière, pas bien loin, Bill de Blasio a remplacé cette semaine Michael Bloomberg à la mairie de New York. Démocrate, homme de gauche et de convictions, il a fait campagne, entre autres, sur la réduction des inégalités et la promesse de taxer davantage les hauts revenus pour financer la construction de logements sociaux ou d’écoles maternelles. En attendant de vérifier si Bill de Blasio tient ses promesses, il faut tout de même lui reconnaître une sincérité politique qui n’est pas exactement la marque de fabrique de ses homologues canadiens.
On a les hommes politiques qu’on mérite.
Bon, à part ça, ma petite fille n’est pas d’accord avec l’idée qu’il puisse exister en ce bas monde des chapoiseaux. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison que les couvre-chefs n’ont pas de zailes. Un argument supposé être suffisant pour me faire abandonner l’idée saugrenue de vouloir inventer (et accessoirement dessiner) des zanimaux qui n’exzitent pas. Pourtant, Claude Ponti, lui, en invente des tonnes, des animaux bizarres.
C’est la même petite fille qui m’a dit un jour: « Moi je mange lentement parce que je veux pas manger trop vite… La même encore qui, lorsque je lui ai posé la question: « Ton bébé, comment s’appelle-t-il ? », m’a répondu, stoïque : « Il a pas de nom, il est en plastique. » La même enfin qui m’avoue que son nez sursaute quand elle éternue et qui trouve ça long de grandir. Le bon sens en action.
Devraient peut-être écouter plus souvent les enfants, nos hommes politiques…
Bon, à part ça-bis, j’ai fait quelques photos ces dernières semaines. Rien d’extraordinaire mais ça fait une petite balade sympa. De Contrecoeur au Mont Pinacle en passant par Wickham ou Saint-Isidore de Clifton.
Allez, à tantôt…
On a les hommes politiques qu’on mérite…
Et dire, cher Rémi, qu’en plus tu as laissé Harper hors de la comparaison …
Danielle