L’été passé dans les tongs de mon fils et espérer croiser la route des baleines
En regardant mes pieds, j’ai pris un coup de vieux. Chaussé des tongs/gougounes de mon fils, j’ai réalisé à quel point il avait grandi. Suffisamment en tout cas pour me les prêter. Bien sûr, mon talon déborde encore, un peu, mais le symbole est là, irrémédiable. Le temps file. Nous avons d’ailleurs déjà bien entamé notre deuxième année au Canada. On fera le bilan plus tard. Pour l’instant, c’est retour de vacances.
3000 km plus tard. Le retour à Montréal s’est fait par 86 degrés Fahrenheit il y a deux jours. Après les litres d’eau gaspésiens et la douceur du Saguenay, un peu de chaleur, pourquoi pas. Mais tout a commencé début août comme aiment à le faire les Français au Québec: par l’autoroute A20, direction la Gaspésie. Inaccessible bout du bout d’une province qui a la taille d’un pays.
Un motel, Kamouraska la chic.
Une langue de bitume qui avale les kilomètres et épouse le relief sans jamais se soucier des dénivelés. Le Saint-Laurent qui devient océan.
Tête de phoque
La pluie et les milliers de fous de bassan de l’île Bonaventure. Invisible (et heureusement) ours noir, la mer pas si froide.
Tête de phoque encore. La route encore, croiser celle des baleines, le blanc immaculé d’un béluga qui reprend son souffle.
Fjord majestueux, soleil en canoë, baies sauvages, bébés les pieds dans le sable – sans tongs.
Vite dit. En images, ça pourrait donner ça:
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J’adore tes photos Remi!!J’adore le bitume, la verdure, les paysages sont magnifiques..Il faut qu’on vienne…Bises, ciao
ça donne envie, c’est tres beau bravo pour ces photos
bisous à vous 5 martine et olivier
Superbes photos!