Le ballet des coiffeurs de neige et autres joyeusetés observées depuis les trottoirs de la rue Beaubien

C’est toujours curieux – et même un peu angoissant – de constater le retour de la routine. Chasser le train-train, il revient inlassablement au triple galop. Notre situation d’immigrants de fraîche date ne change pas grand chose à l’équation: « la job », le rythme scolaire des enfants, les déplacements sont autant de rituels qui grignotent notre part d’extraordinaire, ce jardin d’exubérance si difficile à cultiver.