C’est l’été, le ponton est toujours aussi généreux et l’orignal sait se faire désirer

Les lecteurs de ce blogue ne seront pas surpris par mon absence des derniers mois. Le temps passe toujours aussi vite. Seul le flegme d’un ponton sur le lac est capable de stopper sa marche en avant. L’humeur imperturbable d’un ponton le préserve des risées ciselant la surface de l’eau, de l’insolence du soleil et des brumes d’aurore humides et ensorcelantes. Le temps n’a pas de prise sur le ponton.

Cet été encore, il nous a offert ce qu’il a de meilleur. Il a été le camarade de jeu idéal, toujours d’accord, fuyant parfois mais fidèle au poste. Les enfants l’adorent. Le ponton est photogénique, cela va sans dire, en même temps qu’il offre un point de vue incomparable sur ce qui se passe sur le lac. Celui-là était situé du côté de Bridgton, dans le Maine.

En images, ça donne quelque-chose comme ça:

Baxter State Park

Après réflexion, le parc de Baxter, dans le Maine toujours, a aussi un don particulier pour ralentir la fuite du temps. Zone protégée comme il n’en existe aucune autre en Amérique du Nord, la forêt boréale de Baxter est contraignante (pas d’eau potable, pas d’électricité, pas de poubelles), dense, par endroit inaccessible mais tellement belle. En se perdant dans le bois, on imaginait tomber nez à nez avec un orignal à chaque coin d’arbre… ça n’a pas été exactement le cas.

Mais les cervidés ont tout de même fini par pointer le bout de leurs museaux…

Comments: 4
  • franceschi 14 août 2013 11 h 43

    il y a une chanson de Jean Leloup qui parle du paradis perdu, ça y ressemble non ?

    ef

  • franceschi 14 août 2013 12 h 20

    Bah Leloup est plutôt pessimiste même dans ses rares moments de lucidité :), http://www.youtube.com/watch?v=KLsj63pNbWY

    faut dire aussi qu’il y ‘en a qui ont abusé et qui abusent encore.
    ces photos me remémorent de bons moments passés dans le Maine au bord d’un lac avec mes amis de Chicoutimi.

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