La mise au rebut programmée de la boîte à lunch ?

Quelle sacrée nouvelle ! En ouvrant le journal ce matin, ce titre chargé de promesses: « La Commission scolaire de Montréal veut un service de cantines ». Incroyable mais vrai. La CSDM a annoncé qu’une étude de faisabilité était actuellement en cours afin d’évaluer le coût que représenterait la mise en place d’un tel dispositif. La fin du cauchemar de la lunch box ?

Le ballet des coiffeurs de neige et autres joyeusetés observées depuis les trottoirs de la rue Beaubien

C’est toujours curieux – et même un peu angoissant – de constater le retour de la routine. Chasser le train-train, il revient inlassablement au triple galop. Notre situation d’immigrants de fraîche date ne change pas grand chose à l’équation: « la job », le rythme scolaire des enfants, les déplacements sont autant de rituels qui grignotent notre part d’extraordinaire, ce jardin d’exubérance si difficile à cultiver.

« Les dictatures en danger », titre douteux à la Une de Rue Frontenac, l’hebdomadaire

N’y a-t-il pas antinomie dans ce titre qui barre la Une de l’hebdomadaire Rue Frontenac cette semaine ? Est-il juste pensable d’associer le mot « dictature » et l’expression être « en danger » ? Comment une dictature peut-elle être en danger ? Que la démocratie le soit, oui. Qu’un peuple, des libertés, des idées le soient également, oui encore.

Le prétexte sécuritaire au Canada: « Un enjeu majeur pour un gouvernement avide de pouvoir »

Le Réseau de la Commission populaire organise cette fin de semaine un colloque-forum sur le thème de « La sécurité ». Vaste sujet dans un pays comme le Canada dont le principal voisin n’est pas ce qu’il y a de plus détendu sur la question. Industrie de la sécurité à Montréal, liste antiterroriste canadienne établie sous le régime de la Loi antiterroriste de 2001, politiques migratoires, histoire et sécurité nationale… Utile mais pas franchement rassurant.

Jean Coutu, un ami qui vous veut du bien ?

Pousser la porte d’une pharmacie Jean Coutu au Québec, ce n’est pas rien. Comme on se glisserait dans une église, on retire sa tuque, on la garde bien serrée tout contre sa poitrine et on progresse en silence. Pas de bénitier évidemment, mais on sent tout de même le poids de l’histoire, de l’institution. Initiales J-C. Il y a une certaine solennité à pénétrer dans ce temple de… dans ce temple de quoi au fait ?

Et voilà que M. Harper, premier ministre canadien, avoue un penchant pour la peine de mort…

Stephen Harper, PM canadien / Federal Government (Germany)/ REGIERUNGonline / Steins

Ultra-conservateur, on vous dit. Après les débats troublés de ces derniers mois autour du droit à l’avortement ou des armes à feu, des débats ravivés par les siens, le Premier ministre canadien a de nouveau fait étalage de ses convictions profondes, cette fois-ci en reconnaissant être « personnellement favorable » à la peine capitale « dans certains cas ». La peine de mort a été abolie au Canada en 1976.

Est-ce bien malin de manger des mandarines bio espagnoles en plein mois de janvier au Québec ?

Cette histoire de mandarines bio espagnoles importées au Canada est-elle développement durable ? En même temps: est-ce que l’on demande à l’agriculture biologique d’être « développement durable » ? Mais encore: comment privilégier les filières courtes et la relation producteur-consommateur dans un pays de près de 10 millions de km2 où il ne pousse rien pendant une bonne partie de l’année ?