Décédé lundi 22 août 2011, le leader de l’opposition officielle à Ottawa et chef emblématique du NPD Jack Layton a écrit une dernière lettre aux Canadiens. Grande classe.
Les Canadiens ont donc reconduit les Conservateurs au pouvoir et pas pour de rire. Le parti de Stephen Harper est désormais majoritaire à la chambre des communes à Ottawa et va pouvoir gouverner comme bon lui semble. L’opposition sera incarnée par les néo-démocrates de Jack Layton qui, au niveau fédéral, affaiblissent sérieusement les Libéraux et, au Québec, balayent littéralement le Bloc de Gilles Duceppe. La vague orange a même emporté Bernard Bigras, député sortant de Rosemont-Petite-Patrie (ma circonscription)…
Le NPD est un leurre. Le chant de la sirène à moustache Jack Layton ne doit pas tromper les Montréalais et les Québecois. Dans un éditorial aigre et pas doux, le quotidien anglophone de la métropole, The Gazette, n’y va pas par quatre chemins pour dénoncer la « séduction orange » du Nouveau parti démocratique.
La face d’Alexandre Boulerice a cessé d’agir sur moi comme un aimant sur la porte du frigidaire. Nettement moins obnubilé par le garçon, j’ai depuis découvert celui qui est député de Rosemont Petite-Patrie, le bien nommé Bernard Bigras. Est-ce parce qu’il est facilement élu depuis 1997 que le député du Bloc québécois est « moins » visible que son homologue du Nouveau parti démocratique sur les poteaux de l’arrondissement ?
Le Canada est en campagne électorale. Déclenchées il y a deux semaines après que le gouvernement Harper a été renversé pour outrage au parlement, les élections fédérales se dérouleront le 2 mai prochain. En attendant, les partis politiques revisitent le mobilier urbain. Les faces de leurs candidats s’exposent partout. Dans le comté Rosemont Petite-Patrie, il faut être aveugle pour ne pas s’apercevoir qu’Alexandre Boulerice est candidat du NPD.