Entre l’UE et le Canada, ça libre-échange dur…

Cinquième ronde de négociations en vue entre l’Union Européenne et le Canada afin de parvenir à un accord économique et commercial global. A lire cette semaine sur le site Pontransat. Du libéralisme version poids-lourd.Quelques lignes pour donner envie d’aller cliquer ailleurs si j’y suis:

Dans le courant du mois d’octobre, les négociateurs du Canada et de l’Union Européenne se retrouveront pour une cinquième ronde de négociations en vue d’un accord économique et commercial global (AECG). Jusqu’à présent, de l’aveu même du ministre canadien du Commerce international Peter Van Loan, tout va « étonnamment bien ». Si bien que la perspective de faire aboutir les négociations en 2011 reste plus que jamais d’actualité.

Le chef des affaires économiques et commerciales de la délégation de l’Union Européenne au Canada, Maurizio Cellini, partage le constat : « Les négociations avancent de façon plus que satisfaisante. Il faut dire qu’il existe, depuis le départ, une volonté politique forte des deux côtés. Au lancement, un calendrier ambitieux avait été proposé et, jusqu’à présent, la feuille de route est respectée. » Officialisées en mai 2009 à Prague à l’occasion d’un sommet Canada-Union Européenne, les négociations se sont ouvertes à l’automne 2009 sur la base d’un rapport conjoint qui détermine le programme des discussions.

Et comme à chaque fois que les grandes puissances parlent libre-échange et dérèglementation, les citoyens de ce monde, organisés ou pas, réagissent:

Du côté des organisations syndicales internationales, les réserves sont nombreuses. Au printemps dernier, le secrétaire général de Public services international (PSI), Peter Waldorff, s’élevait notamment contre de « tels accords » qui « profitent en grande partie aux énormes entreprises multinationales qui ont identifié des services publics, tels que les soins de santé, l’éducation et la sécurité publique, comme étant la prochaine frontière à ouvrir au secteur privé pour réaliser des bénéfices ».

Suite et fin sur Pontransat