Le marché du travail au Canada: Eldorado ou miroir aux alouettes ?
Trouver un « job » au Canada lorsqu’on est immigrant, est-ce une formalité ? Pas vraiment. Le taux de chômage des nouveaux venus diplômés (moins de cinq ans) est quatre fois supérieur à celui des diplômés canadiens. Appréhender la réalité du marché du travail et maîtriser les us et coutumes en matière de recherche d’emploi… pas forcément évident.
Nouveau dossier sur le site Pontransat consacré cette semaine au marché du travail. « Réseautage », chômage, flexibilité, jobine… tour d’horizon. Un extrait pour donner envie d’aller viser la suite:
« De manière générale, le besoin de main d’œuvre au Canada reste considérable. Dans les prochaines années, de nombreux secteurs vont devoir compenser les départs à la retraite des baby-boomers. Santé, bâtiment et construction, travail social, industrie, aérospatiale, biotechnologies, exploitation minière, agriculture, informatique, finances… les besoins en main d’œuvre qualifiée seront un des enjeux de la bonne santé de l’économie canadienne dans les années à venir. Et une opportunité formidable pour qui souhaite immigrer.
« Les pénuries de main-d’œuvre engendrées par cette vague de départs constitueront la tendance économique dominante jusqu’en 2030 environ”, notait à ce propos Pedro Antunes, directeur des prévisions nationales et provinciales au Conference board du Canada au printemps dernier. »
A lire également un entretien avec une conseillère en emploi qui travaille avec des immigrants récents:
« Immigrer est un processus que chaque personne doit être prêt à mener à bien. Si l’on n’est pas disposé à changer, à être un peu transformé, à ne plus être vu comme on l’était avant, on va avoir une petite surprise. C’est une sorte de traversée du miroir, largement étudiée dans le processus migratoire. On peut étudier les outils de recherche d’emplois, les comparer avec là-bas, mais tout cela reste de la technique. La principale différence, elle vient de la capacité que chacun aura à s’adapter à son nouvel environnement. »
La suite, on peut la lire sur le site Pontransat.