Architecture et participation citoyenne: vue d’ensemble

Qui est le plus à même de définir l’usage d’un projet architectural : son concepteur ou son utilisateur ? Dans un subtil jeu d’équilibre pour faire prévaloir l’intérêt général, chacun cherche sa place…  (Une partie de ma modeste contribution à un dossier passionnant de la revue Esquisses sur l’architecture et le citoyen – pour celles et ceux que le sujet passionne…)

C’est l’été, le ponton est toujours aussi généreux et l’orignal sait se faire désirer

Les lecteurs de ce blogue ne seront pas surpris par mon absence des derniers mois. Le temps passe toujours aussi vite. Seul le flegme d’un ponton sur le lac est capable de stopper sa marche en avant. L’humeur imperturbable d’un ponton le préserve des risées ciselant la surface de l’eau, de l’insolence du soleil et des brumes d’aurore humides et ensorcelantes. Le temps n’a pas de prise sur le ponton.

Inside roller derby

Il y a une bonne dose d’adrénaline, de la sueur et des larmes, de l’action, du suspens et un sens peu commun du spectacle. Le roller derby est un monde à part, singulier et passionnant, féministe et sportif, punk et hipster, addictif aussi mais sans danger pour la santé. Enfin, presque…

Dessine-moi une école…

Depuis deux ans, l’actualité des écoles montréalaises est rythmée par la découverte de nouveaux cas de moisissures, de contamination fongique, de conduits d’aération propulsant un air vicié. Depuis deux ans, des écoles ferment. Les élèves sont relocalisés dans des établissements dont on découvre après coup qu’ils sont eux-mêmes insalubres. Alors, d’autres écoles ferment et attendent d’être décontaminées ou reconstruites.

Plan Nord: la grande braderie des ressources naturelles québécoises ?

Richard Le Hir est un observateur attentif de la vie économique et politique québécoise. Ancien député d’Iberville, ministre délégué à la Restructuration dans le gouvernement Parizeau, il a également occupé la poste de président directeur général de l’Association des manufacturiers du Québec entre 1989 et 1994. Depuis plusieurs années, il scrute au plus près ces jeux de l’ombre qui conduisent selon lui à la dépossession de nos ressources naturelles par des compagnies privées peu scrupuleuses. Dans des chroniques documentées mises en ligne sur le site vigie.net et regroupées récemment dans l’ouvrage Desmarais, la Dépossession tranquille (Éd. Michel Brûlé), Richard Le Hir décrypte et dénonce. Un entretien à lire intégralement dans le numéro 47 de la revue À Babord!

Grand jeu concours: le Robert Junior est-il vraiment sexiste ou fait-il semblant ?

Par un phénomène totalement indépendant de ma volonté, le billet que j’ai consacré en mars dernier au Robert Junior – relire ici – est parti ces derniers jours vivre sa vie sur la grande toile globalisée. À ma grande surprise, il a été lu 18 000 fois au cours des sept derniers jours ! Il a filé sur Facebook et Twitter, bondissant de compte en compte, d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique. En vérité, j’ai perdu sa trace assez rapidement. Le sujet  – les exemples sexistes utilisés pour illustrer de nombreux mots du dictionnaire – intéresse. C’est bien là l’essentiel.

La démocratie doit protéger l’action citoyenne

En Français, on les appelle Poursuites stratégiques contre la mobilisation publique. Mais leur acronyme anglais fait référence. Les SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation) sont des actions en justice qui visent à entraver la participation politique et le militantisme. Généralement engagées par des entreprises privées contre des citoyens, en leur nom propre ou regroupées au sein de mouvements collectifs, elles ont pour objectif principal de réduire au silence l’action citoyenne.

Dans « un grand souci pédagogique », Le Robert Junior stigmatise les filles

Tout est parti du mot « sournois ». C’était au cours d’une soirée sympathique en famille. Le mot a été utilisé au cours de la conversation, certains prétendant qu’il n’était pas si négatif que cela, les autres défendant l’idée contraire. Il fallait donc les départager. Le Petit Robert Junior (édition nord-américaine) devait servir à cela. Une fois le mot « sournois » défini, lecture fut faite de l’exemple qui l’illustrait: « C’est une petite fille sournoise » (p. 990). C’est à ce moment précis que la soirée a basculé.