C’était l’été du lézard immobile au bord de la Rivière Rouge

Le temps d’un été, chauffé par le soleil brûlant des Laurentides et bien arrosé de l’eau de la Rivière Rouge, l’enfant a poussé sans s’en apercevoir. Il dépasse désormais en taille ses parents. Pourtant, le temps qui passe ne s’accélère pas. Il file juste. Se faufile entre les grains de sable d’une plage d’ocre, se cache dans l’ombre d’un nuage qui enrubanne les hauteurs du Mont Mansfield, se perd

Où il est question de Rob Ford, des chapoiseaux et de quelques considérations essentielles

Rob Ford est le maire de Toronto. Il boit comme un trou, fume du crack avec des dealers, du pot autant qu’il est possible d’en fumer (c’est lui qui le dit) et raconte autant de bobards qu’il est possible d’en raconter. Mais il est le maire de Toronto et entend bien le rester. L’impétrant dirige donc la 1ère ville du Canada (même si je ne suis pas certain qu’il se maintienne en poste encore très longtemps).

C’est l’été, le ponton est toujours aussi généreux et l’orignal sait se faire désirer

Les lecteurs de ce blogue ne seront pas surpris par mon absence des derniers mois. Le temps passe toujours aussi vite. Seul le flegme d’un ponton sur le lac est capable de stopper sa marche en avant. L’humeur imperturbable d’un ponton le préserve des risées ciselant la surface de l’eau, de l’insolence du soleil et des brumes d’aurore humides et ensorcelantes. Le temps n’a pas de prise sur le ponton.

Un p’tit air d’Adirondacks dans la tête…

Le lacet n’existe pas en Amérique _ péremptoire. Pas le lacet qu’on entremêle pour nouer sa chaussure. Non, le lacet qui serpente sur les contreforts d’une montagne, d’un colline un peu raide _ descriptif _ Ce sinueux sentier qui accompagne le dénivelé, qui épouse les courbes de niveaux pour mieux s’en jouer et donner l’impression au marcheur qu’il monte sans trop se fatiguer.

Mais qui es-tu, hillbilly ?

Il y a des pages Wikipédia sur à peu près tout et parfois même n’importe quoi. Cela dit, j’étais bien content de trouver celle consacrée au « hillbilly ». Idéal pour se familiariser un peu plus avec cette version américaine de ce qu’on présente comme le « péquenaud » français. Un « stéréotype sociologique » qui peut cependant prendre des formes plutôt effrayantes.

Est-ce bien malin de manger des mandarines bio espagnoles en plein mois de janvier au Québec ?

Cette histoire de mandarines bio espagnoles importées au Canada est-elle développement durable ? En même temps: est-ce que l’on demande à l’agriculture biologique d’être « développement durable » ? Mais encore: comment privilégier les filières courtes et la relation producteur-consommateur dans un pays de près de 10 millions de km2 où il ne pousse rien pendant une bonne partie de l’année ?