Où il est question de Rob Ford, des chapoiseaux et de quelques considérations essentielles

Rob Ford est le maire de Toronto. Il boit comme un trou, fume du crack avec des dealers, du pot autant qu’il est possible d’en fumer (c’est lui qui le dit) et raconte autant de bobards qu’il est possible d’en raconter. Mais il est le maire de Toronto et entend bien le rester. L’impétrant dirige donc la 1ère ville du Canada (même si je ne suis pas certain qu’il se maintienne en poste encore très longtemps).

Inside roller derby

Il y a une bonne dose d’adrénaline, de la sueur et des larmes, de l’action, du suspens et un sens peu commun du spectacle. Le roller derby est un monde à part, singulier et passionnant, féministe et sportif, punk et hipster, addictif aussi mais sans danger pour la santé. Enfin, presque…

Dessine-moi une école…

Depuis deux ans, l’actualité des écoles montréalaises est rythmée par la découverte de nouveaux cas de moisissures, de contamination fongique, de conduits d’aération propulsant un air vicié. Depuis deux ans, des écoles ferment. Les élèves sont relocalisés dans des établissements dont on découvre après coup qu’ils sont eux-mêmes insalubres. Alors, d’autres écoles ferment et attendent d’être décontaminées ou reconstruites.

Plan Nord: la grande braderie des ressources naturelles québécoises ?

Richard Le Hir est un observateur attentif de la vie économique et politique québécoise. Ancien député d’Iberville, ministre délégué à la Restructuration dans le gouvernement Parizeau, il a également occupé la poste de président directeur général de l’Association des manufacturiers du Québec entre 1989 et 1994. Depuis plusieurs années, il scrute au plus près ces jeux de l’ombre qui conduisent selon lui à la dépossession de nos ressources naturelles par des compagnies privées peu scrupuleuses. Dans des chroniques documentées mises en ligne sur le site vigie.net et regroupées récemment dans l’ouvrage Desmarais, la Dépossession tranquille (Éd. Michel Brûlé), Richard Le Hir décrypte et dénonce. Un entretien à lire intégralement dans le numéro 47 de la revue À Babord!

Grand jeu concours: le Robert Junior est-il vraiment sexiste ou fait-il semblant ?

Par un phénomène totalement indépendant de ma volonté, le billet que j’ai consacré en mars dernier au Robert Junior – relire ici – est parti ces derniers jours vivre sa vie sur la grande toile globalisée. À ma grande surprise, il a été lu 18 000 fois au cours des sept derniers jours ! Il a filé sur Facebook et Twitter, bondissant de compte en compte, d’un côté comme de l’autre de l’Atlantique. En vérité, j’ai perdu sa trace assez rapidement. Le sujet  – les exemples sexistes utilisés pour illustrer de nombreux mots du dictionnaire – intéresse. C’est bien là l’essentiel.

La démocratie doit protéger l’action citoyenne

En Français, on les appelle Poursuites stratégiques contre la mobilisation publique. Mais leur acronyme anglais fait référence. Les SLAPP (Strategic Lawsuit Against Public Participation) sont des actions en justice qui visent à entraver la participation politique et le militantisme. Généralement engagées par des entreprises privées contre des citoyens, en leur nom propre ou regroupées au sein de mouvements collectifs, elles ont pour objectif principal de réduire au silence l’action citoyenne.

Dans « un grand souci pédagogique », Le Robert Junior stigmatise les filles

Tout est parti du mot « sournois ». C’était au cours d’une soirée sympathique en famille. Le mot a été utilisé au cours de la conversation, certains prétendant qu’il n’était pas si négatif que cela, les autres défendant l’idée contraire. Il fallait donc les départager. Le Petit Robert Junior (édition nord-américaine) devait servir à cela. Une fois le mot « sournois » défini, lecture fut faite de l’exemple qui l’illustrait: « C’est une petite fille sournoise » (p. 990). C’est à ce moment précis que la soirée a basculé.

Les RIDM tricotent serrées fiction et réalité

Le monde trépigne, souffre, étouffe. Le monde se révolte, s’indigne et se prend à espérer. Ses habitants se cherchent, hésitent, expérimentent, observent, meurent aussi, se souviennent, s’aiment et vivent aussi. A foison, à profusion. C’est un peu tout cela, le cœur des Rencontres internationales du documentaire de Montréal.

Au Québec, l’école primaire a-t-elle digéré la réforme et le « Renouveau pédagogique » ?

Depuis dix ans, le système scolaire québécois vit au rythme des ajustements de la grande réforme de l’enseignement née au lendemain des Etats généraux de l’éducation, organisés à la fin des années 90. Ce « Renouveau pédagogique » tel qu’il a été qualifié ensuite avait pour ambition de « redonner une cohérence d’ensemble au système scolaire » de la province canadienne,