Montréal presque on ice et l’expérience du grand froid made in Canada*

Il a fait froid cette fin de semaine à Montréal et au Québec. Il fait encore plus froid aujourd’hui, lundi 24 janvier. -25° à 7 heures du matin. Les yeux sont désormais la seule partie du corps autorisée à s’exposer à ce délicieux supplice. Pour le reste de notre fragile anatomie de méditerranéens en espadrilles, l’équipement d’hiver décrit précédemment sur ce blog est tout à fait à la hauteur de la situation. Même pas mal !

C’est pourtant beau une ville vue d’en haut

D’une certaine façon, Montréal est une ville plate. Pas au sens québécois du terme (ennuyeux). Il s’agit plutôt de relief et de verticalité. Bien sûr, il y a le Mont Royal, le centre d’affaires et ses gratte-ciel, la tour panoramique du stade olympique et celle de Radio Canada… mais après ? C’est curieux, parfois déstabilisant, une ville qui offre rarement des points de vue au piéton, où l’horizon n’apparaît jamais au détour d’une rue, comme ça, à l’improviste.

Est-ce bien malin de manger des mandarines bio espagnoles en plein mois de janvier au Québec ?

Cette histoire de mandarines bio espagnoles importées au Canada est-elle développement durable ? En même temps: est-ce que l’on demande à l’agriculture biologique d’être « développement durable » ? Mais encore: comment privilégier les filières courtes et la relation producteur-consommateur dans un pays de près de 10 millions de km2 où il ne pousse rien pendant une bonne partie de l’année ?

Comment contrer les « déserts alimentaires » à Montréal

Un article paru dans le journal l’Itinéraire. « A Montréal, 40% de la population n’a pas accès à des fruits et légumes frais à distance de marche ». Plutôt inquiétant, le constat n’est pas dressé par le premier venu. Le docteur Richard Lessard est directeur de santé publique de Montréal. Selon lui, l’île de Montréal est constellée de véritables « déserts alimentaires »,

Ma factrice, un duplex, l’état des routes et autres considérations révélées avant Wikileaks

Elle s’appelle Sophie*. Chaque matin ou presque, elle monte l’escalier extérieur du duplex de la rue Chabot où nous habitons. Son métier, c’est factrice chez Canada Post. Dans les parties des rues Chabot et Cartier qui se situent dans son périmètre d’intervention, il y a au moins cent maisons construites sur le même modèle, avec le même escalier extérieur particulièrement raide, droit ou semi-circulaire et ses vingt marches en moyenne. Sophie m’a très gentiment fait comprendre