L’écrivain Gil Courtemanche n’apprécie pas « l’empire Quebecor » et le fait savoir

Finaliste, avec d’autres, du prix littéraire Archambault pour son dernier livre « Je ne veux pas mourir seul », l’écrivain et journaliste Gil Courtemanche demande à ce que l’on retire son nom de la liste au motif que les librairies Archambault appartiennent au grand méchant Quebecor. Egalement propriétaire du fameux Journal de Montréal dont plus 200 salariés sont en « lock out » depuis bientôt deux ans.

La tour de guet de la Petite Italie

Ce vieux bâtiment de briques rouges surmonté de ce que je présume être un château d’eau se dresse sur le boulevard Saint-Laurent, l’artère qui sépare l’est et l’ouest de Montréal. Les deux solitudes. En venant du sud, on l’aperçoit par delà la passerelle de l’avenue Van Horn et la voie de chemin de fer. On quitte le Mile End. On entre en Petite Italie. Et c’est encore plus beau au soleil couchant…

Immigration, la suite : le maudit français en mal de (bon) vin rouge pas cher

Pinard et camembert. Cuisine et dépendance. Immigrer, écrivais-je dans un précédent billet, c’est laisser une part de soi dans son pays d’origine et poursuivre l’aventure en remisant quelques menus souvenirs sans importance dans un recoin de sa mémoire. Et puis, il y a ces choses pour lesquelles transiger est tout simplement inimaginable. Le vin et le fromage sont de ceux-là, qui me renvoient à ma condition de satané français. A tout le moins à sa caricature…

Les petits signes qui nous informent que l’hiver n’est plus très loin

Au Canada, il paraît que le froid est plus froid qu’ailleurs. « C’est votre premier hiver au Québec ? Oh my god ! », nous répète-t-on plus souvent qu’à notre tour. Le froid du Canada, c’est un peu « tu l’aimes ou tu le quittes ». En l’attendant, on s’amuse à décrypter ces petits riens qui nous signalent que l’expérience ne devrait pas tarder à commencer.

Qu’ai-je fait pour améliorer mon leadership cette semaine ? Pas grand chose en fait…

La chef du Parti québécois, Pauline Marois (photo), assure aujourd’hui dans le quotidien Le Devoir, ne pas être inquiète pour son ‘leadership’. Nous voilà rassurés. Moi-même, chaque matin en me rasant, j’évalue mon niveau de leadership. S’il est trop bas, je le remobilise en faisant quelques exercices très simples. C’est important au Canada, le leadership.