Le prétexte sécuritaire au Canada: « Un enjeu majeur pour un gouvernement avide de pouvoir »

Le Réseau de la Commission populaire organise cette fin de semaine un colloque-forum sur le thème de « La sécurité ». Vaste sujet dans un pays comme le Canada dont le principal voisin n’est pas ce qu’il y a de plus détendu sur la question. Industrie de la sécurité à Montréal, liste antiterroriste canadienne établie sous le régime de la Loi antiterroriste de 2001, politiques migratoires, histoire et sécurité nationale… Utile mais pas franchement rassurant.

Immigration: nostalgie, deuil et liniment oléocalcaire

En immigrant, on laisse forcément beaucoup derrière soi. Famille, amis, relations professionnelles, objets, paysages, odeurs, émotions, habitudes. Autrement dit (comme disent les psys): souvenirs sensoriels, tradition familiale et communauté culturelle. Il faut donc, d’une certaine manière, se reconstruire en arrivant dans son nouveau pays, chacun en fonction de sa propre histoire.

De l’immigrant à l’immigré, où se situe le point de bascule ?

Ma situation d’immigration n’est pas difficile à vivre. Bien moins en tout cas que celle de millions de migrants de par le monde. Bien moins que celle de milliers de migrants en France à l’heure actuelle. Il n’en demeure pas moins que je suis, à ma manière, un migrant, avec sa dose de déracinement, de doutes et de craintes. Et même jusqu’à présent, un migrant sans-papiers.